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Quelle réalité l’événementiel français vit-il ?

A priori, il serait facile de dire que la réalité actuelle de l'événementiel n'est autre que la reprise. Bien que cela soit vrai, les acteurs de l'industrie voient uniquement le bout du tunnel. Au cœur du secteur, tout n'est pas rose. Les impacts des mois d'inactivité se ressentent toujours, qu'il s'agisse des équipes, de la visibilité ou surtout des finances.

Pour rappel, nous entamons la quatrième étape du plan de déconfinement du gouvernement depuis le 30 juin. Il n'y a ni couvre-feu ni limites de jauge. Avec un pass sanitaire, il est désormais possible d'assister à des événements de plus de 1 000 personnes. En réalité, l'événementiel reste encore en phase de transition jusqu'ici. En tout cas, pas plus tard qu'hier, le ministre Bruno Le Maire a “réaffirmé sa détermination à poursuivre son accompagnement de la filière”. Voilà la conclusion de l'association LÉVÉNEMENT après l'avoir rencontré avec les membres du collectif de la filière.

Réalité de l'événementiel : point sur la situation

Si l'on se concentre sur le côté positif de la situation, il est vrai que la relance est bien en cours. Les salles de spectacles se remplissent à nouveau et les professionnels se rassemblent aussi pendant les salons. Néanmoins, il faut garder les pieds sur terre et affronter la réalité que vit l'événementiel.

La première menace est sans doute l'apparition du variant delta du coronavirus. Les acteurs de l'industrie, notamment ceux qui doivent investir dans les projets, s'inquiètent. Ils ont plus de mal à se remettre en scelle. Si certains foncent sans se retourner dans la reprise des activités, d'autres craignent la quatrième vague. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à Lille, la grande braderie prévue en septembre est annulée. Il en est de même pour la Foire de Nantes. La réalité de l'événementiel n'est pas certaine d'être la même qu'aujourd'hui d'ici septembre selon les planificateurs.

La Covid-19 a également détruit 18,1 % des postes selon une enquête menée auprès 1 100 entreprises adhérentes à l'UNIMEV. Chiffre confirmé par qui fonctionne désormais avec 866 postes en moins. Ce qui équivaut à une réduction de 15 % de son effectif sur le plan mondial. Comexposium, face à ses difficultés à survivre pendant la crise, doit également se passer du quart de son équipe. 

Pour d'autres professionnels de l'événementiel, la réalité n'a point changé depuis 15 mois. Les intermittents continuent de se sentir invisibles et oubliés. Pourtant, la situation actuelle devrait favoriser la valorisation des métiers et des travailleurs locaux.  

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