Cela fait exactement 1 an, le 17 mars, que les événements français sont en arrêt. Depuis, les professionnels enchaînent annulations, reports, cessations d’activités et licenciements. Nous voici un an plus tard, le confinement est à nouveau là pour 16 départements du pays.
L’annonce du confinement chamboule évidemment la population. Malheureusement, pour les organisateurs d’événements français, la situation est permanente depuis maintenant 12 mois. Confinement ou non, ils ne peuvent de toute façon pas travailler normalement. L’industrie connaît un freinage depuis un bon bout de temps.
Les travailleurs des événements français continuent leurs manifestations
Cette semaine encore, les travailleurs des événements français, notamment les intermittents, ont manifesté leur mécontentement devant la Porte de Versailles à Paris. Depuis le début de la crise, cette catégorie professionnelle se définit comme étant le grand oublié de l’industrie. Pour eux, l’obtention d’un réel statut d’intermittent de l’événementiel serait la solution. Ainsi, ils pourraient bénéficier de l’aide dont ils ont besoin après l’année blanche passée.
Les travailleurs français de l’ouest, eux aussi, lancèrent un SOS à l’occasion de l’anniversaire du premier confinement. Pas de bougies, ni de gâteaux, que l’appel à l’aide de 300 professionnels du secteur à Saint-Malo. Certains d’entre eux peuvent survivre jusqu’ici grâce à l’aide de l’Etat. Pour d’autres, c’est plus difficile, il a fallu oublier la passion et changer de travail pour payer les factures. Comme leurs prédécesseurs, les manifestants rappellent que le secteur des événements français assure 455 000 emplois. Ils soulignent également qu’ils sont prêts à reprendre leurs activités dans un respect strict des protocoles sanitaires.
La situation de l’événementiel pour les prochains mois redevient alors incertaine. Pourtant, les initiatives de reprise malgré le contexte sanitaire sont louables : concerts et mariages tests, applications mobiles, solutions de durabilité, etc. Les acteurs des événements français étaient prêts à assurer la sécurité de tous. Nature Urbaine, la ferme urbaine du toit de toit de Paris Expo, à la fois site événementiel, pédagogique et maraîcher annonçait même son ouverture pour le début du mois d’avril.
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