Parmi les premiers festivals à opter pour le format numérique, SummerStage à New York peut se vanter d’être une réussite. Le concept habituel de 100 spectacles s’est transformé en une série quotidienne en ligne. Puisqu’il s’agit d’un événement artistique tenté de shows exceptionnels, ce fut un véritable défi.
A chacune de ses éditions, le City Parks Foundation propose au moins 80 spectacles organisés dans 15 à 18 parcs des 5 arrondissements de New York pour le SummerStage. A cause de la COVID-19, les événements, festivals compris, ont dû migrer au numérique s’ils ne voulaient pas annuler. Pour cette manifestation, il s’agissait de présenter une solide gamme de performances artistiques de tables rondes, de séances de méditation, de DJ sets, etc. Une version aussi fidèle que possible au format physique.
Le numérique : une expérience à part entière pour les festivals
“C’est une expérience très différente pour nous. Mais la musique est musique et la danse est danse. Même si ce n’est pas tout à fait la même expérience en direct, regarder un artiste parler de ce qui l’inspire, puis l’écouter jouer, c’est toujours une sensation incroyable”. Ainsi déclara Heather Lubov, directrice exécutive de la City Parks Foundation.
https://youtu.be/wgioZN1Xoqs
Malgré cette nouveauté, l’équipe a voulu adopter une approche plus réfléchie de la programmation. Consciente que la promotion d’un événement virtuel n’est pas similaire aux pratiques habituelles, elle a adopté une stratégie spécifique en ligne. Une décision très efficace à appliquer pour les festivals qui souhaiteraient se produire au numérique.
Cela signifie également explorer différentes plateformes de médias sociaux. La série de SummerStage était diffusée via les chaînes Instagram, YouTube, Facebook et Twitch. Le choix du canal dépendant du format des performances.
Le changement majeur se ressentait au niveau de la durée. “Les performances en personne peuvent généralement durer trois ou quatre heures, mais les émissions numériques durent au maximum 30 minutes”, selon Lubov. Cependant, elle souligne également le point positif de l’expérience. Le nombre de personnes qui assistent aux festivals dans le monde numérique est illimité. Une opportunité qui ne se présente pas en direct. Pour elle, le numérique est là pour rester.
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