En proposant à Ivanka Trump de prendre la parole lors de l’une des conférences du CES, le salon sur les nouvelles technologies s’est attiré les foudres des médias américains.
Un événement réussi tient à très peu de détails, et le moindre écart peut rapidement tout gâcher. Certains choix sont déterminants comme celui de la personne qui prendra la parole lors de la conférence principale. Un exemple récent d’échec est la présence d’Ivanka Trump au plus grand salon sur les nouvelles technologies, le CES 2020 de Las Vegas. En effet, l’aversion d’une grande partie des Américains pour la famille de leur président a immédiatement suscité une vive réaction de leur part. Certains ont même appelé au boycott de ce rassemblement majeur.
Ainsi, si la tâche de trouver la bonne personne n’est pas aisée, il est malgré tout possible de s’en tirer à bon compte après avoir bien évalué ses besoins. Et en parlant de comptes, un organisateur malin saura attirer une célébrité sans frais supplémentaires, tandis que d’autres obligent à débourser des sommes importantes. L’important est de définir ce que la conférence doit apporter aux visiteurs, quel message l’on souhaite faire passer. Alors, quelques noms d’experts avec des connaissances approfondies sur le sujet devraient faire surface d’eux-mêmes.
Un panel d’intervenants mixte
En outre, la diversité des intervenants aide aussi le propos à le rendre riche et couvert sous plusieurs angles. Un des reproches principaux faits aux organisateurs du CES ces dernières années étaient d’avoir un panel d’orateur principalement masculin. Ils ont donc pensé bien faire en proposant à plus de femmes de prendre la parole lors de leur événement. Cependant, en proposant Ivanka Trump comme intervenante pour la conférence sur le thème du futur du travail, des personnalités des médias américains ont tout de suite fait savoir leur mécontentement. Ils considèrent que la fille du président n’est pas du tout la mieux placée et que son expérience ne lui permet pas d’être pertinente.
Cet incident a déclenché une vague d’indignation. Cela a pris une proportion telle qu’elle a fait de l’ombre aux restes des mesures prises par les organisateurs du CES pour améliorer leur événement. En tout cas, cela a attiré encore plus l’attention sur le salon de Las Vegas, certes pas de la meilleure des manières. Comme disent les Anglo-saxons « there is no such thing as bad publicity ». Cela reste néanmoins à prouver.
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