Dans sa démarche de sortie de crise, l’UNIMEV publie une première estimation de la perte subie par le secteur événementiel. Rappelons que l’Union Française des Métiers de l’Evénement rassemble les acteurs de la rencontre professionnelle dans le domaine. Au cours de cette crise du Coronavirus, elle a mobilisé ses membres pour se mettre à disposition en cas de besoin.
Dans ce sens, l’Etat a pu compter sur les sites événementiels pour combler le manque d’espace dans les hôpitaux. Professionnels de la sécurité, du transport, de la gestion de flux et de l’aménagement temporaire ont également apporté leur aide pour faire face à la crise. Pourtant, l’événementiel a fortement souffert à cause des annulations et des reports par milliers.
L’UNIMEV vise la relance du secteur malgré la grande perte
Il y a un mois, l’UFI a émis une première estimation sur l’impact financier du COVID-19 sur le marché de l’événementiel. La perte s’élevait à 27,7 milliards de dollars pour les salons commerciaux, dont 11 milliards de dollars pour l’Europe. Cela a donné un premier aperçu de ce à quoi il fallait s’attendre après les bilans des suppressions des événements.
Depuis la pandémie du Coronavirus, l’UNIMEV a recensé 4 500 événements annulés et 3 000 reportés, ce qui a causé la perte de 15 milliards d’euros pour le secteur. Les planificateurs n’ont eu d’autres choix puisque les rassemblements n’étaient pas autorisés.
Soulignons que le secteur événementiel affichait un chiffre d’affaires de 65 milliards d’euros en 2018. Cela inclut la restauration, l’hôtellerie et la logistique. Ce qui signifie que cette année seulement, l’événementiel a perdu un quart de ce montant en quelques semaines.
Malgré cette perte, l’UNIMEV garde sa position sur l’importance de relancer l’événementiel. Ce secteur permet un développement économique, tout en favorisant les réunions, le commerce et tant d’autres opportunités. Actuellement, les professionnels de l’événementiel travaillent déjà sur une reprise des activités incluant des mesures efficaces pour la sécurité sanitaire de tous.
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