A cause des chamboulements causés par le Coronavirus, l’industrie événementielle se situe à un tournant majeur de son évolution. Une fois la reprise des activités lancée, les événements hybrides prendront une grande place sur le marché. Le fait est que les gens ont pris l’habitude du format virtuel. D’un autre côté, l’expérience en face à face demeure irremplaçable.
Le directeur de GES, John “Jack” Patronski, réfléchit à la façon dont l’industrie des réunions et des salons professionnels a changé. Il évoque également son avis sur les leçons à tirer des périodes de crise précédentes et ses espoirs pour l’avenir. A souligner que John “Jack” Patronski a passé 44 ans dans l’industrie événementielle. Ce leader de longue date de l’événementiel travaille au sein de la société mondiale de gestion d’événements GES depuis 25 ans et prendra sa retraite le 30 juin prochain.
“L’industrie événementielle ne disparaîtra pas”
Patronski garde surtout les bons souvenirs de l’apprentissage de nouvelles compétences à ses débuts dans l’industrie événementielle. Aborder les modèles commerciaux d’une manière différente reflétait une évolution majeure en cette période. Quand il a commencé, les salons commerciaux étaient beaucoup plus petits, occupant seulement un étage ou une salle dans un centre de congrès ou un hôtel.
Ce professionnel donne également des conseils sur la manière de survivre aux moments difficiles. « Nous avons récupéré et l’économie est devenue plus forte, mais il a fallu des sacrifices pour tous« , se souvient-il. Lui qui a vu passer le 11 septembre 2001, la Grande Récession et d’autres périodes difficiles pour l’industrie événementielle.
“Je ne sais pas comment la reprise se déroulera, car l’épidémie a ajouté un facteur inconnu dans notre monde. Cette inconnue, combinée aux troubles civils croissants dans notre pays, crée une nouvelle pression sur notre reprise économique et la feuille de route n’existe pas”, dit-il. Il ajoute cependant que les événements sont là pour durer.
Pour l’avenir, Patronski a l’intime conviction que rien ne pourra remplacer l’expérience en face à face. L’avancement considérable de la technologie dans l’industrie événementielle y sera néanmoins complémentaire.
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