Le Coronavirus impacte grandement sur l’économie française. Le secteur de l’hôtellerie connaît déjà une baisse de 40% de ses activités. Pour les traiteurs, cela atteint les 60%. Avec les annulations en série, l’événementiel va bien au-delà de ces nombres. A savoir que les entreprises annulent même les événements de 50 personnes. Toute la chaîne entrepreneuriale fait face à la crise en essayant de trouver la solution adéquate pour leur organisation et leurs salariés.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a donné une conférence de presse le lundi 9 mars. Il a principalement évoqué la solidarité nationale comme solution efficace à la crise. A part cela, les entreprises bénéficieront des mesures d’accompagnement.
Garder l’économie en marche malgré le Coronavirus
A l’heure où la France compte 1606 cas de Coronavirus, l’économie se déstabilise dans tous les domaines. Afin de garder le cap, Bruno Le Maire apporte une réponse massive aux entreprises. Il souligne : “toutes les entreprises confrontées à des difficultés pourront demander le report des charges sociales par mail ou par un coup de téléphone”.
L’Etat simplifiera également la procédure pour les charges fiscales. Pour les entreprises menacées de disparition, chacune sera étudiée au cas par cas pour les dégrèvements d’impôts directs. Aussi, les garanties accordées par la BPI changent aussi à cause du Coronavirus, pour une maintien de l’économie. La garantie de prêt s’élève désormais à 70% au lieu de 40%.
Coronavirus : "Nous souhaitons que la solidarité nationale joue à tous les niveaux", affirme Bruno Le Maire, ministre de l'Économie pic.twitter.com/zmRZvJ9okt
— franceinfo (@franceinfo) March 9, 2020
Pour que l’exécution tardive des contrats ne soit pas pénalisée, Bruno Le Maire demande l’application du “cas de force majeur” pour l’ensemble des marchés publics. L’Etat et les régions appliquent déjà le principe. Le ministre de l’Économie et des Finances incite les départements de France et l’Association des maires de France à en faire autant.
La baisse d’activités des entreprises est incontournable. Pour cette raison, 900 d’entre elles ont déjà émis une demande d’application du chômage partiel. Muriel Pénicaud, ministre du Travail a affirmé : “L’accompagnement des entreprises et des salariés touchés par la crise prime sur l’aspect budgétaire”. De ce fait, l’Etat accordera une indemnité horaire compensatrice de 8,04 € par salarié au lieu de 7,74 €, qui sera versée aux employeurs.
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