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COVID-19 : quel coût à payer pour l’événementiel ?

coût lié à la COVID-19

Pendant qu'en France, la situation empire pour l'événementiel, au Royaume-Uni, la Meetings Industry Association (MIA) entame la question du coût lié à la COVID-19. Ses dernières recherches ont été compilées avec sa demande d'information auprès du Département du numérique, de la culture, des médias et du sport (DCMS) du gouvernement britannique. Les résultats sont alarmants.

Partout dans le monde, la crise sanitaire a mis le secteur événementiel dans le rouge. Les solutions pour survivre se diffèrent d'un pays, d'une entreprise, d'un professionnel à un(e) autre. Cependant, le principal problème reste le même : la perte financière et donc le coût à payer à cause de l'inactivité pendant la COVID-19. La MIA nous éclaire sur le sujet.

Un coût difficile à rattraper, surtout avec la COVID-19 encore présente

197 sites ont répondu à l'étude. Plus d'un tiers d'entre eux, soit 34 % rapportent une valeur comprise entre 1 100 000 et 5 500 000 euros. Ce coût faisant référence uniquement à la perte engendrée à la suite de la COVID-19. La moyenne étant donc d'environ 2 645 000 euros

rapport de la MPI coût de la COVID-19 selon la MIA

La MIA met à l'échelle les résultats de cette enquête pour refléter les 700 000 employés dans l'industrie. Elle estime que la perte d'emplois s'élève à 126 000. La restauration, la réception et les gestionnaires d'événements / de comptes étant les métiers les plus touchés.

Cependant, l'impact affecte bien au-delà des sites événementiels. 47 % d'entre eux étaient dans l'obligation de réduire ou de demander des conditions plus flexibles avec leurs fournisseurs. 7 % doivent déjà en trouver de nouveaux puisque les leurs ne sont plus opérationnels. Voilà également un coût très cher lié à la COVID-19 : la cessation d'activités.

Une baisse de confiance des consommateurs a entraîné un décroissement des demandes de renseignements pour 78 % des sites par à l'année précédente.  La majorité des salles restent actuellement fermées. Pourtant il est désormais possible de tenir des réunions d'affaires avec 30 participants. 15 % choisissent d'attendre jusqu'en 2021. Pourtant, le secteur est prêt et convaincu qu'après avoir méticuleusement planifié, il peut reprendre ses activités et fonctionner en toute pour soutenir l'économie.

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