Au Royaume-Uni, une enquête a été effectuée auprès des journalistes par rapport à l’émergence rapide des événements virtuels. Le fait est que ces professionnels figurent toujours en première ligne des sollicitations au cours des manifestations en direct. Cette année, l’événementiel fait face aux annulations et reports conduisant à la mise en ligne des contenus. D’après eux, ce nouveau concept est-il donc bon, mauvais ou simplement différent ?
L’enquête sur les événements virtuels se destinait avec des journalistes couvrant spécifiquement le secteur des technologies B2B au Royaume-Uni. Les questions étaient à choix multiple et une option de texte libre figurait sur la plupart d’entre elles. Au total, les initiateurs comptaient 45 répondants au cours de la semaine de l’enquête.
Les résultats énoncent clairement les avis des journalistes sur les événements virtuels
91 % des journalistes confirment leur participation à un ou plusieurs événements virtuels pendant le confinement. Environ 66 % d’entre eux déclarent que les événements virtuels offraient ce dont ils avaient besoin en termes de contenu. Néanmoins, ils soulignent aussi que l’approche qu’ils devaient adopter était différente de celle des conférences physiques. 14 %, eux, pensent avoir perdu leur temps puisque l’expérience ne leur a pas offert ce qu’ils cherchaient.
Les commentaires penchaient plus vers les côtés négatifs que positifs. Les journalistes soulignent le manque d’interaction au cours des événements virtuels. Il était plus difficile d’obtenir des réponses aux questions. En plus, il y avait moins d’occasions de créer leur propre contenu, selon eux. 43 % des répondants affirment qu’il n’y avait aucune possibilité d’obtenir des articles non planifiés au-delà de ce qui était prévu.
41 % des journalistes concluent que les événements virtuels n’offrent pas la même expérience que les événements physiques. 35 % déclarent qu’il y avait trop d’événements virtuels en cours et 27 % pensent que le temps consacré à ce nouveau format n’était pas aussi productif qu’en direct.
Malgré ces commentaires, 41 % de la presse estiment que les événements virtuels sont aussi utiles que les expositions physiques et les conférences. Parmi ces répondants, la moitié ont déclaré que les événements virtuels se révélaient vraiment utiles et l’autre moitié que certains d’entre eux étaient bons.
Cependant, 59 % des journalistes répondants considèrent que les événements en personne restent meilleurs pour eux en termes de contenu et d’informations recueillies.
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