Pour l’instant, aucun plan de soutien adapté au secteur de l’événementiel n’est en marche. C’était alors le sujet principal abordé par les représentants du secteur lors de leur rencontre avec le Premier ministre Jean Castex jeudi dernier à l’hôtel Matignon. Cyril de Froissard, Président de LÉVÉNEMENT, Bertrand Biard et Olivier Roux étaient au rendez-vous.
A la suite d’une brève période de relance, l’événementiel vit à nouveau un véritable enfer. Après que les manifestations aient repris, les annulations reviennent en masse à cause des restrictions en nombre, en heures d’ouverture des sites et face à la rechute de la pandémie en France. Malgré tout ce chamboulement, des solutions viables doivent être prises.
Un plan de soutien aux demandes concrètes pour s’adapter convenablement à l’événementiel
Il est primordial que le gouvernement reconnaisse que les événements professionnels sont d’une grande importance pour la relance du pays. C’est la première étape d’un plan de soutien mettant en valeur la considération de l’événementiel. Rien qu’au sein de l’association LÉVÉNEMENT, l’industrie compte plus de 335 000 emplois, tous en danger à cause de l’inactivité.
Il est également temps d’arrêter le brandir des jauges limites en perpétuelles mutations. Pour que le secteur puisse reprendre ses activités, il a besoin de règles de proportionnalité de surface par personne. Celles-ci seront définies par rapport aux typologies des événements : debout, assis, en déambulation, etc.
Les aides déjà en place sont aussi utiles les unes que les autres. Cependant, pour que toutes les entreprises événementielles évitent de mettre la clef sous la porte, une prolongation jusqu’en 2021 est impérative. C’est l’une des bases fondamentales d’un plan de soutien. Cela inclut le chômage partiel sans reste à charge, l’exonération de charges patronales, le fonds de solidarité, etc.. L’échéance à décembre 2020 ne suffira pas pour assurer un développement normal des entreprises. Le fait est que la programmation événementielle se chiffre en mois, voire en semestre, et non du jour au lendemain.
Enfin, plan de soutien rime avec plan de relance. Le secteur événementiel a besoin que le gouvernement travaille avec lui et l’accompagne pour un véritable programme de transformation de l’industrie.
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