Le Black Friday se tient aujourd’hui 25 novembre 2022. Pour cette année, certaines marques boycottent cet événement commercial. Pour quelles raisons ? Nous vous en disons un peu plus !
Les marques qui boycottent le Black Friday
Plusieurs plateformes et marques boudent le Black Friday. Elles l’accusent de pousser les gens à faire de la surconsommation.
eBay France fait partie de l’une de ces plateformes. C’est une première ! Pour cet événement, elle propose 0 réduction sur les produits neufs.
Mais il n’y a pas que ce site. Leboncoin, Vestiaire Collective, Back Market, etc. s’y mettent également.
Certains français boycottent aussi le Black Friday
Environ 30 % des Français boudent aussi cet événement. Une étude effectuée par l’institut Harris Interactive révèle que :
- Plus de 50 % des Français envisagent d’acheter lors du Black Friday,
- 30 % ne le feront pas,
- 15 % sont indécis.
Des arguments contre le Black Friday
Vestiaire Collective, plateforme de vente de produits de seconde main, a banni 27 marques d’« ultra fast fashion » à l’aube du Black Friday. Elle a ainsi laissé filer 5 % de son catalogue.
Leboncoin et Back Market, quant à eux, effectuent des campagnes de marketing explicatives. Ces sites de ventes y expliquent que « le Black Friday, c’est toute l’année » sur leur site de produits d’occasion.
Green Friday
500 structures du Green Friday participent à une grande opération de boycottage du Black Friday depuis 2018. Elles bannissent les remises de leurs boutiques. D’autre part, elles reversent 10 % de leur chiffre d’affaires de cette journée de promotion à des associations.
Thibaut Ringo, directeur général d’Altermundi et cofondateur du Green Friday explique au micro de l’AFP que ce choix “les rend fiers” même s’il “va peut-être à l’encontre de l’économie”.
Le contexte particulier du Black Friday 2022
En 2022, les marques subissent une conjoncture économique difficile. Certaines sont plus réticentes à ce « jeu dangereux » du boycott, selon Edouard Nattée, fondateur et président de Fox Intelligence par NielsenIQ. Ce panel de consommateurs sur le commerce en ligne a recueilli ses données suivant les reçus électroniques anonymisés de millions de consommateurs au niveau mondial.
Edouard Nattée continue son analyse en disant que “lors des deux années précédentes, l’e-commerce avait des chiffres anormaux et des limites de stocks. Cette année, c’est le contraire”. Il conclut son étude en disant que “Cette année, c’est plus dur pour tout le monde, […] plus dur de prendre de (telles) décisions”.
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