Depuis la Covid, l’hébergement de conférences online est devenu une pratique courante. Même si le départ était assez lent, les planificateurs s’imprègnent déjà du nouveau système à présent. Cependant, certains points flous méritent d’être éclairés. Dans ce sens, meetingsnet avait une entrevue avec un professionnel du domaine : Kathy Rasmussen, il y a quelques jours.
Elle est une vétéran en matière d’hébergement de conférences. Même si le format virtuel est tout nouveau dans la pratique, il permet d’éviter les annulations tout en faisant évoluer les méthodes. Kathy Rasmussen est vice-présidente de ConferenceDirect, entreprise recrutant du personnel pour les futurs événements. Voici ses réflexions sur le paysage du secteur.
Qu’est-ce qui est encore mal compris dans le processus d’hébergement de conférences ?
Dans l’hébergement de conférences, les planificateurs ne comprennent pas encore le processus d’ouverture d’un site web. Le fait est qu’il ne s’agit pas d’un simple site, mais d’une véritable plateforme.
Plusieurs éléments opérationnels entrent dans le lancement. Examen de contrats, chargement des hôtels, inventaire et tant d’autres sont des phases parmi d’autres. Il y a ensuite une étape de contrôle avant le lancement proprement dit. L’hébergement de conférence nécessite plus de travail qu’il ne le paraît.
Dans 5 ans, qu’est- ce qui ne s’appliquera plus dans le secteur ?
Aujourd’hui, nous réalisons majoritairement l’hébergement de conférences hybrides. Celui du format en face à face reviendra progressivement ensuite. Je pense que la question est de savoir ce qui se passera dans 5 ans et que nous ne vivons pas encore à présent. Pour ma part, les événements hybrides seront encore là et les conférences reviendront en force. Pour le favoriser, il est important de savoir ce que le public recherche. Les 30 derniers jours par exemple, nous avons lancé plusieurs événements avec une prise en charge des chambres à -30 à 40%. Ce qui a motivé les participants.
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