C’est avec optimisme que Renaud Hamaide, président de Comexposium et coprésident de l’Unimev perçoit l’avenir de l’événementiel en France. Après l’annonce du Premier ministre sur la levée progressive des restrictions, l’ensemble de la communauté des événements voit le bout du tunnel. Dès le 2 février, il n’y aura plus de jauges obligatoires pour les grands établissements (lieux culturels, stades…). Le 16 février, les concerts debout pourront reprendre avec la réouverture des discothèques.
Dans l’émission Good morning Business de Bfmtv, des points essentiels ont été abordés sur la tournure que prendront les événements. Heureusement, les dernières nouvelles permettront aux professionnels de reprendre l’événementiel avec optimisme. Néanmoins, la Covid-19 et les mesures s’y afférant ont laissé des marques sur l’industrie. 20 % des PME et TPE membres de l’Unimev, soit 1 sur 5, ont disparu à l’issue de la crise.
Pourquoi tant d’optimisme dans l’événementiel ?
Alors que certains acteurs du secteur pensent que le retour à la normale prendrait encore 2 ans, ce n’est pas le cas de Renaud Hamaide. Pour lui, les dernières annonces du gouvernement vont permettre de “recommencer le métier avec liberté”. Les craintes sont normales après le dernier arrêt brusque des activités, mais désormais, les professionnels peuvent souffler : “ça y est, on se retrouve !”
Dans cet élan d’optimisme pour l’événementiel, le président de Comexposium confirme la tenue du Salon de l’agriculture. Même si la présence des participants étrangers reste indéfinie, “ceux qui ont besoin d’acheter seront là”, souligne-t-il. L’événement se tiendra dans le respect des normes sanitaires, avec port de masque et pass vaccinal obligatoires. D’ailleurs, Renaud Hamaide souligne que ce dernier n’a jamais été un frein dans la reprise de l’événementiel. Au contraire, cela confère de l’assurance aux participants et au staff.
Le virtuel a également sa place dans l’optimisme qui règne dans l’événementiel. Ce sera, entre autres, la solution d’élargir la portée des événements à l’international vu que plusieurs frontières sont fermées. Néanmoins, l’événementiel en présentiel manque au public, il a une forte envie de se retrouver.
Pénurie de main-d’œuvre
L’optimisme liée à la reprise de l’événementiel s’applique aussi dans son aspect humain. Renaud Hamaide a confirmé que le gros challenge en septembre était de retrouver du monde. Bien que cela soit difficile, la filière réembauche aujourd’hui, offrant de nouvelles opportunités. Pour la part de Comexposium, « on a gardé nos équipes avec l’idée que les choses s’assoupliraient dans un mois, et c’est le cas », soutient son président. Il espère également que les entreprises de l’industrie vont à nouveau se régénérer. « Heureusement, l’événementiel, ça attire”, conclut-il.
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