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Le stop and go tue l’événementiel à petit feu

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Le stop and go ne permet pas à l'événementiel de prendre l'élan dont il a besoin pour remettre sur pied ses actifs. En effet, depuis la pandémie, les confinements, bref, la crise sanitaire, l'industrie fait face à une succession d'arrêts et de reprises interminables. Pourtant, il s'agit d'un secteur dont les projets doivent se préparer à l'avance. Les décisions brusques, comme celles du Premier ministre Jean Castex le 27 décembre dernier, représentent un véritable coup de fouet. 

Pour rappel, l'annonce a stipulé de nouvelles mesures s'appliquant à partir du 3 janvier 2022 et pour une durée de 3 semaines. Représentatif du stop and go dont souffre l'événementiel, elle interdit les concerts debout, mais aussi les rassemblements de plus de 2 000 personnes à l'intérieur. La jauge atteint les 5 000 personnes en extérieur. Une rentrée absolument pas évidente pour les plus de 300 000 employés de l'industrie.

Les professionnels de l'événementiel agissent face à ce stop and go

L'Unimev a publié un communiqué réagissant à l'annonce dès le lendemain. “En 1 an et demi de crise, nous n'avons jamais connu une telle mesure, aussi soudaine et démesurée.” Ainsi s'expriment les co-présidents de l'union, Renaud Hamaide et Pierre-Louis Roucaries. Les conséquences de ce stop and go seront effroyables pour l'événementiel.

Rien que ce mois de janvier 2022 correspond à 130 événements annulés, et donc 1 milliard d'euros de perte de chiffres d'affaires. Pourtant, depuis les brèves périodes de reprise, les capacités d'adaptation et de mise en sécurité d'autrui de l'industrie n'est plus à prouver. Malheureusement, ce stop and go récurrent s'avère ingérable pour l'événementiel. Les projets ont besoin de visibilité au cours de plusieurs mois à l'avance. arrêts récidives engendrent des pertes monumentales qui s'accentuent avec les nouvelles mesures.

Face à la situation, Unimev renforce son souhait de rencontrer le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance. En attendant, elle rappelle les mesures à mettre en place, en urgence, comprenant l'exonération des charges patronales, la mise en place d'activité partielle sans reste à charge. A cela s'ajoutent, entre autres, le recul d'urgence des échéances du PGE et la mise en place d'une “ couverture du manque à gagner”.

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