Après ces longs mois de crise, il est assez inimaginable de penser à proposer des événements virtuels gratuits. Pourtant, les dernières études de la plateforme Bizzabo démontrent le contraire. Soulignons que même au format numérique, les manifestations doivent être rentables pour les planificateurs. Cela reste leur gagne-pain, d’autant plus qu’il existe toujours des charges à couvrir.
Quelles sont donc les raisons de cette tendance des événements virtuels à devenir gratuits ? Après un an d’expérimentation de ce format online, beaucoup de changements ont eu lieu. Le public se fatigue également à force de passer d’une session à une autre. Ce retournement de situation garantit donc la survie, mais également la durabilité des manifestations en ligne.
Événements virtuels gratuits ? Les hypothèses de Bizzabo
Les conclusions de Bizzabo se basent sur l’examen de près de 1 000 manifestations en ligne au cours du premier trimestre de cette année. Du 1er janvier au 1er avril, 91 % des événements virtuels étaient gratuits. Cela est un fait remarquable alors que le marché s’attendait absolument à une situation contraire. Notons qu’en 2020, le pourcentage d’événements avec un accès offert était de 80 %.
Cela est certainement une conséquence de la “fatigue du zoom” qui se fait de plus en plus remarquer chez les participants. Afin de les motiver, les planificateurs préfèrent proposer des événements virtuels gratuits. Ils compensent ensuite les objectifs financiers via d’autres moyens comme le sponsoring.
A ce stade, les organisateurs réalisent qu’il est plus important de générer des prospects, de garantir l’engagement et la fidélité de leur public que d’engendrer des revenus via les accès. C’est également un moyen pour eux d’améliorer leur stratégie de rentabilité pour leurs futurs événements virtuels gratuits.
Selon Bizzabo, cette tendance s’explique aussi par la modification des types d’événements numériques. En 2020, 43 % des manifestations de la plateforme étaient des conférences. Au premier trimestre de 2021, cette catégorie n’atteint que 34 %. Les événements internes, eux, sont passés à 19 %, contre 13 % l’année dernière.
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