Les professionnels estiment que le rétablissement de l’événementiel n’est qu’une question de temps. Il se pourrait donc qu’elle se fasse plus tôt que prévu. Rappelons qu’après les pertes de l’année écoulée, l’industrie ne reprendra pas son cours habituel avant la fin de 2021 au plus tôt. Les plus réalistes estiment même qu’elle ne se relèvera pas totalement avant 2022, voire 2023.
Cependant, les acteurs du secteur se serrent déjà les coudes pour avancer dans le sens du rétablissement de l’événementiel. Afin que cela se réalise au plus vite, les professionnels doivent comprendre ce que la Covid-19 a changé auprès de ses cibles. Il ne s’agit pas seulement de leurs attentes et perceptions de l’événement. Leur nouveau mode de vie compte autant. Ainsi, tout le monde pourra se diriger dans la même direction.
Les facteurs à prendre en compte pour le rétablissement de l’événementiel
Le premier facteur à considérer pour le rétablissement de l’événementiel, c’est la valeur du temps. Elle a grandement changé au cours de la Covid-19. Le public a désormais à nouveau l’habitude de passer plus de temps de qualité consacré aux principales valeurs de chacun. L’arrivée du virtuel prouvait également qu’il était possible d’assister à des manifestations internationales, sans que cela ne coûte un bras en budget de voyage.
Dans ce sens, pour le rétablissement de l’événementiel, les planificateurs doivent travailler plus fort pour donner de l’importance à leur concept en présentiel. Il est important que vous justifiez avec des arguments solides pourquoi le public devra se déplacer pour venir à votre manifestation.
Le second facteur est l’accès couplé avec l’environnement. Les événements virtuels et hybrides sont flexibles. Ils ont une grande portée et suppriment les barrières géographiques et économiques. Le fait qu’il n’y ait pas déplacement massif a également minimisé les impacts environnementaux des manifestations. Ce qui était essentiel pour l’atteinte des objectifs de la neutralité carbone de l’industrie.
Pour le rétablissement de l’événementiel, planificateurs et autres professionnels devront donc redoubler d’efforts dans leur politique verte. Notons qu’avant la pandémie, l’industrie de l’événementiel émettait 1,2 milliard kg de dioxyde de carbone par an. Les nouvelles stratégies liées à la technologie profitent donc à la fois au public et à la planète.
Le dernier facteur essentiel pour le rétablissement de l’événementiel est le retour sur le comportement. Le confinement a certainement provoqué un changement culturel auprès des cibles. Il est important que les planificateurs surfent sur cette vague en évitant de les forcer à se conformer à d’anciennes habitudes déjà révolues. Une transition vers des événements hybrides améliorera le processus, tout en apportant un retour sur investissement. En ayant le choix d’assister en direct ou en virtuel, les participants seront plus engagés.
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