Au Royaume-Uni, les sociétés événementielles restent perplexes en ce qui concerne le rétablissement de l’industrie. Cependant, la reprise des activités s’effectue déjà de manière progressive dans plusieurs pays. En France, les gens profitent des spectacles, à effectif réduit. Les salons professionnels, eux, sont programmés à compter du 1er septembre.
EventsCase, leader des fournisseurs de technologies événementielles, donne des chiffres concernant l’avis des professionnels du secteur sur un rétablissement complet. L’entreprise a effectué son sondage auprès de 500 participants.
Les professionnels espèrent un rétablissement effectif, mais cela ne sera pas facile
D’après les résultats, la plupart des professionnels (52 %) envisagent un rétablissement complet pour les 1 à 2 prochaines années. Seulement 28 % ont voté pour un choix plus optimiste : 6 à 12 mois. Un total de 14 % prévoient une période de rétablissement encore plus longue de trois ans. Seulement 6 % envisageant un délai d’exécution rapide de 1 à 6 mois.
Jose Bort, PDG et cofondateur d’EventsCase, commente les résultats du sondage. “Il est compréhensible que beaucoup pensent qu’il nous faudra jusqu’à 2 ans pour réparer les dommages infligés par COVID-19. De nombreux événements ne peuvent tout simplement pas se produire avec les restrictions actuelles. Cela a un impact important sur l’échelle que nous essayons de récupérer.”
Le virtuel vient à la rescousse
“Cela étant dit, nous tirons une grande positivité de tous les événements virtuels et hybrides qui pourraient combler le fossé entre un monde pré et post-COVID. Les organisateurs ont maintenant le temps et l’envie de tester de nouveaux formats qui facilitent la participation des gens à distance. Nous ne nous attendions pas à ce que les expériences numériques remplacent les rassemblements physiques. Grâce à une combinaison des deux, les organisateurs pourraient élargir leur portée géographique et leur audience potentielle. » Ainsi ajoute Jose Bort.
Un autre sondage d’EventsCase soutient l’idée que les événements virtuels conserveront leur place dans l’industrie une fois le rétablissement effectif. Un peu plus de la moitié des répondants (56 %) s’attendent à ce qu’ils évoluent parallèlement avec les événements physiques. 34 % estiment qu’ils ont le pouvoir de devenir des formats à part entière.
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