La guerre commerciale lancée par Donald Trump contre la Chine pourrait impacter négativement le marché de l’évènementiel outre-Atlantique. Explications…
Désireux de réduire la balance commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et de freiner les délocalisations d’usines américaines dans l’Empire du Milieu, Donald Trump a lancé une guerre commerciale et mis en place des taxes douanières. Le pays communiste a répliqué de la même façon. Alors que des pourparlers pour un accord étaient en cours, le président américain a lancé de nouvelles sanctions provoquant la colère de Pékin. Donald Trump envisage désormais d’augmenter les taxes douanières de nouveau si un accord n’est pas trouvé rapidement. Le sommet du G20 à Osaka au Japon les 28 et 29 juin seront la dernière occasion avant un nouveau train de sanctions pour pourrait pénaliser négativement le marché de l’évènementiel américain.
La guerre commercial avec la Chine impacte l’évènementiel
Le premier juillet prochain, si aucun accord n’est trouvé avec Pékin, les droits de douane pour de nombreux produits chinois pourraient passer de 10 à 25% sur de très nombreux produits. Si cela semble avantageux pour l’Etat américain, cela est un désastre pour les consommateurs et pour l’économie. En effet, non seulement les chinois appliqueront des taxes d’un montant similaire sur les produits américains mais les consommateurs US verront aussi les prix flamber et cela concerne aussi les produits largement utilisé dans l’évènementiel.
Le marché de l’évènementiel est effectivement gourmand en cadeaux offerts aux participants (généralement produits à bas coût en Chine) mais aussi pour la décoration et l’organisation d’évènements. Kim Todora, la porte-parole de « Promotional Products Association International » pense que cette situation pourrait devenir une norme. Le porte-parole de l’association recommande donc aux organisateurs d’évènements américains d’acheter et de stocker, à l’avance, les produits d’importation chinoise avant le premier juillet. Il recommande, par ailleurs, de trouver d’autres filières d’importation à bas coût comme, par exemple, les produits fabriqués en Inde ou au Bangladesh et, dans une certaine mesure, le Mexique.
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