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Conférence RSA : améliorer sa stratégie de diversité et inclusion en 6 points

Diversité et inclusion évènementiel

En 2018, la conférence RSA, organisée chaque année depuis 1991, ne comptait que 25 % de femmes intervenantes. Suite à une vague de critiques émanant des participants, Linda Gray Martin, directrice et chef des opérations, a pris les choses en main afin d'améliorer sa stratégie de diversité et inclusion.

La conférence RSA porte sur la de l'information. Principalement destinée aux industriels, elle est organisée à la fois aux USA et en Europe afin de traiter de la protection des données. A ce titre, la conférence, qui a eu lieu à San Fransisco en 2018, accueille plus de 40.000 personnes qui viennent écouter et rencontrer de nombreux intervenants mondialement connus et reconnus. Pour une ville à l'esprit aussi ouvert que San Francisco, le manque de diversité de l'édition 2018 dans le choix des intervenants a fait un certain nombre de mécontents. Ce qui a poussé Linda Gray Martin a agir afin de développer une politique efficace de diversité et inclusion.

Diversité et inclusion évènement

Une stratégie de diversité et inclusion qui porte ses fruits

Pour l'édition 2019 du Moscone Center, Linda Gray Martin et son équipe avaient largement amélioré leur stratégie. De 25 % d'intervenantes clé en 2018, la Conférence RSA est passée à 46 % en 2019.

D'abord, en diversifiant le contenu de la conférence, et en sélectionnant des sujets portés par des femmes, les organisateurs ont pu faire participer plus de représentantes de la gente féminine. Par exemple, « Les femmes et la cyber sécurité », « Les femmes et la sécurité de la vie privée », « Les filles scouts », etc. Cela a également permis à l'équipe organisatrice d'ouvrir la conférence à des représentants de classes ethniques et sociales plus diversifiées. Pour parvenir à recruter personnes, le formulaire d'inscription des intervenants a été modifié pour cibler les profils en fonction du besoin de diversité.

Second point : l'établissement d'un code de conduite visant à respecter la différence, tant ethnique, sociale, de genre ou d'orientation sexuelle. Une communication accrue a été mise en place, avec notamment la réalisation d'une vidéo diffusée en amont de l'évènement sur le site de Conférence RSA.

Troisième point : une politique « anti-pin-up », avec notamment l'interdiction de porter des mini-jupes et autres vêtements non appropriés, tant du côté des femmes que des hommes, et ce afin de créer un environnement « professionnel, respectueux et commode pour tous », explique Linda Gray Martin.

Quatrième point : un programme pour renforcer la sécurité des participants devant se déplacer à pied entre le lieu de la conférence et leur lieu d'hébergement. Pour se faire, les contrôles et la présence des forces de l'ordre ont été renforcés le long des itinéraires concernés, San Francisco étant une ville « un peu risquée » selon l'organisatrice.

Cinquième point : des toilettes unisexes ont été mises en place afin de ne pas provoquer de discrimination ou d'inconfort chez les personnes transgenres. 

Sixième point : une salle de prière a été mise à la disposition de tous.

Madame Gray Martin espère continuer sur cette voix qui, visiblement, se révèle efficace.

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