Les députés Philippe Naillet et Corinne Vignon ont présenté le rapport sur le secteur événementiel devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Celui-ci évoque les impacts de la crise de la Covid-19 sur l’industrie, tout en proposant une série de solutions pour l’accompagner dans sa sortie de crise. Afin d’y aboutir, les auditions se sont adressés à plusieurs acteurs représentants l’ensemble de la filière. Cela inclut les entreprises, syndicats, organisations, experts, etc.
La quinzaine de propositions du rapport devrait permettre au secteur événementiel de rebondir en cette reprise des activités. Malgré une année 2022 quasi blanche, un 2021 avec les 6 premiers mois sans manifestations en face à face, les professionnels sont prêts à redonner vie à leurs concepts. Malheureusement, ils ne peuvent pas y arriver seuls malgré leur optimisme et leur détermination.
Un rapport complet et des propositions pertinentes pour le secteur événementiel
Ce rapport sur l’impact de la pandémie sur le secteur événementiel implique les événements professionnels et publics. Les filières sportives et culturelles n’en font pas partie puisqu’elles ont bénéficié d’un traitement propre par leurs ministères de rattachement. Divers représentants des métiers de l’industrie ont également été entendus : agences, gestionnaires des sites, standistes, traiteurs, prestataires de l’audiovisuel scénique, etc. Autant de démarches ayant abouti à la conclusion que le domaine pèse grandement sur l’économie du pays.
Parmi les propositions dans le rapport sur le secteur événementiel, la mise en place d’une organisation interministérielle attire particulièrement l’Unimev. Elle s’aligne parfaitement avec les initiatives énoncées dans son Livre Blanc. Vient ensuite la création d’un Fonds de garantie (ou mécanisme assurantiel) spécifique à l’industrie. Celle-ci fera office d’indemnisation des pertes liées aux restrictions administratives ou des annulations en masse.
Les députés rapporteurs ont compris les réels enjeux de la filière. Cela se remarque dans l’ensemble du rapport sur le secteur événementiel, notamment sur la proposition n°13. Les cycles de production des événements étant longs, les professionnels n’ont pas besoin d’une aide pour survivre. Cela doit les aider “à rebondir en leur offrant le temps de sortir de la crise, la marge financière et le minimum de sécurité nécessaires à leurs réinvestissements.”
Le digital faisait aussi partie des enjeux abordés par la députée Corinne Vignon. Malgré son expansion considérable au cours de la crise, “ je ne pense pas que le digital représentera plus de 30 % du total des événements. Les gens ont besoin de se rencontrer”, souligne-t-elle. D’où la nécessité de renforcer les ressources humaines ainsi que leurs compétences via des formations spécifiques.
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