De récentes études révèlent que les principales sociétés de radiologie constatent des différences dans la liste des intervenants. C’est le même cas pour les habitudes de communication des participants lors des événements médicaux virtuels. Voici les détails importants de ces études !
Les événements médicaux virtuels sont devenus plus robustes. Ils attirent un public plus large par rapport à un événement entièrement en personne.
Événements médicaux virtuels : le côté positif
Les femmes sont mieux représentées parmi les responsables de l’enseignement lors des événements médicaux virtuels. C’est ce que révèle une récente étude menée auprès des principales associations de radiologie du Royaume-Uni. Un article de Health Imaging rapporte quelques détails de cette étude :
- En 2021, les femmes représentaient 105 sur les 298 présidents de séance lors des conférences radiologiques organisées en face à face au Royaume-Uni,
- 212 sur les 639 conférenciers étaient des femmes,
- 48,7 % des présidences de séance des conférences radiologiques en ligne sont des femmes,
- 43,2 % des postes d’orateurs sont aussi occupés par des femmes.
Événements médicaux virtuels : baisse d’activité sur les réseaux sociaux
Une autre étude révèle que les événements médicaux virtuels organisés par la Radiological Society of North America suscitent beaucoup moins d’activités sur les médias sociaux de la part des participants que les événements en personne. Cet article est paru dans Radiology Business. Il détaille l’analyse des messages Twitter utilisant des hashtags populaires pendant les trois jours précédant et suivant les salons, tels que #RSNA20, #womeninradiology et #radxx.
Cette étude révèle que :
- 40 % de participants en moins à poster des messages sur les médias sociaux concernant l’événement virtuel,
- 46 % de messages en moins par rapport aux événements en personne pour le même public.
Par ailleurs, les auteurs de l’étude notent que les initiatives sociales pour promouvoir l’autonomisation des femmes ou la diversité dans la spécialité semblent également en baisse. C’est le même cas pour la variété globale des sujets médicaux abordés.
un manque d’interaction sociale et de communication interpersonnelle a causé la diminution des sujets sociaux et personnels pendant la conférence virtuelle de la RSNA selon ces auteurs. Ils ajoutent : « En outre, ce manque d’interaction sociale et de communication interpersonnelle a réduit les possibilités de réseautage, comme en témoigne le nombre plus faible de followers nouvellement acquis parmi les 50 premiers utilisateurs de Twitter pendant la conférence virtuelle de la RSNA. »
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