Le secteur de l’organisation d’événement, comme les autres, devra se faire à un nouveau monde à l’issue de la pandémie. Sur son site bizbash.com, David Adler en donne quelques grandes lignes. Ses conclusions ont été tirées après sa participation à un événement hybride organisé par la Meeting Professionals International (MPI).
Nouvelle normalité, nouveau monde, nouvelles habitudes, la nouveauté s’incruste totalement dans l’industrie. Pour les entreprises ayant passé les derniers mois à se battre pour survivre, ces pratiques ne sont pas forcément mauvaises. Seulement, elles nécessitent des coûts et des ressources supplémentaires. Professionnels de l’événementiel, voici à quoi s’attendre.
Laissez vos habitudes de côté pour le nouveau monde
En ce qui concerne l’activité événementielle proprement dite, le nouveau monde représente un chamboulement considérable de la situation. Si avant les organisateurs planifiaient, à présent, ils ne font qu’espérer. Le fait est qu’au lieu d’attendre des confirmations de leurs clients, ils dépendent des annonces du gouvernement pour pouvoir travailler. Il n’y a plus de réunions et d’événements. Les employés ne bénéficient pas assez de la sécurité de l’emploi. Au contraire, ils font face à des congés et des licenciements.
Au niveau de la culture des manifestations, les participants disent au revoir à leurs costumes d’affaires et se contentent d’une bonne présentation pour une session Zoom. A la place du réseautage, on a désormais les happy hours virtuels. Sans oublier qu’à la reprise des rencontres directes, il va falloir oublier la poignée de main et opter pour le coude à coude.
Pour le côté pratique dans la production des événements, le nouveau monde compte des changements majeurs. Les repas en boîte viennent remplacer les buffets. Le virtuel prend de la place, même s’il ne remplacera jamais le face à face. Au lieu de planifier les événements, les professionnels produisent désormais des manifestations online ou même télévisuelles. Ce qui signifie qu’il n’y a plus d’inspection de sites, mais seulement des choix de plateformes. La cybersécurité vient également allonger la liste des préoccupations.
Evidemment, les protocoles de santé s’intensifient avec des mesures de distanciation sociale, des stations de désinfection et des infrastructures sans contact.
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